Quelques lignes apéritives avant votre venue en Grèce

 

Vous vous déplacez bientôt vers la Grèce, vers Athènes et Corinthe. Votre voyage, votre disponibilité pour ce séjour ont beaucoup de valeur, de saveur et sens.

Nous vous souhaitons un beau voyage vers la terre d’Ulysse, d’Œdipe, d’Antigone. Terre d’Homère, de Socrate, Platon, Aristote, Sophocle, Eschyle et tant d’autres philosophes, écrivains, penseurs, mathématiciens, médecins. Pythagore, Hippocrate… !

Terre aimée de Paul de Tarse, le grand et bouleversant Saint Paul !

 

Il y a Jérusalem, il y a Rome, il y a Athènes…

Chacune de ces capitales antiques et modernes offrent racines et ailes différentes. Complémentaires d’une même civilisation ?

Il est bon de se préparer à votre visite en terre hellène.

 

Terre de philosophes et de sages en divers domaines, mais aussi terre de beauté et vivacité, terre de souffrances et de crises rudement surmontées.

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Aujourd’hui, il s’agit pour nous de nous disposer à ce qui peut nous aider et profiter davantage, à nous-mêmes, à notre tâche et responsabilité quotidienne, à nos institutions et à nos communautés. Nous continuerons de donner certes mais de recevoir aussi…

Nous courrons le beau risque de l’échange approfondi, durable.

Partant des richesses que nous offre ce pays, avancer et réfléchir par soi-même, chercher et trouver de quoi expliquer ou mieux sentir son histoire et notre histoire, avec notre intelligence propre certes, mais aussi éclairés par la grâce des lieux, la grâce de nos yeux, la grâce de Dieu.
La nature, le cosmos en sa beauté comme en ses peines (la Grèce est terre de beauté mais aussi de graves séismes) nous parlera sans doute aussi, silencieusement.

L’important sera de trouver du goût et des fruits culturels et spirituels, nourritures et provisions pour nous-mêmes et nos engagements.

L’important sera de nous entraider en personne et en «professionnels», à décrypter chances, défis, difficultés, obstacles, fragilités, faiblesses, peurs, impossibles et possibles, voix de sagesse et voix de folie, mesure et démesure dans lesquelles nous naviguons tous au plus près, au cœur de notre chère planète cabossée, si fort coloriée ... mondialisée.

Nous serons d’une génération, certes, mais nous vivrons le souci de celles qui viennent, car notre foi est que bien des choses viennent encore.

Et le «souci» de Dieu lui-même ?

« Ce n’est pas d’en savoir beaucoup qui rassasie et satisfait l’âme mais de sentir et goûter les choses intérieurement ».

Nous nous comprenons : vôtre, notre déplacement est déjà intérieur.

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« Nous avons tous une Grèce en nous » rappelait André Malraux.

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ΚΑΛΩΣΟΡΙΣΑΤΕ! Bienvenue à toutes et tous !

 

Pour l’équipe d’accueil de « Philoxenia » : Maurice Joyeux sj